La fête des Lumières rend grâce chaque année à la magnifique ville de Lyon et à ses façades ouvragées.
Longtemps appelée « la fête du 8 décembre » pour évoquer la tradition qu’ont les habitants de Lyon de faire scintiller leurs fenêtres de petites bougies le soir du 8 décembre, cette fête éphémère chère à tous les lyonnais s’est muée depuis quelques années en une véritable féérie orchestrée sur plusieurs jours par la ville de Lyon. Au menu, des mises en scène lumineuses aussi poétiques que spectaculaires. Célébrée en hommage à la vierge Marie depuis 1643 – date à laquelle la Vierge a délivré Lyon de la peste, la fête des lumières est le rendez-vous incontournable des lyonnais et de tous les amoureux de spectacles de lumières. Car durant les 4 jours que durent désormais « les Illuminations », la créativité des mises en scène lumineuses fait honneur à l’incroyable richesse architecturale de la ville de Lyon. Six mises en scène pour un aperçu :
La voute céleste se trouve tout près . place Antonin Poncet. Créée par deux éclairagistes de la ville de Lyon, Jérôme Donna et Simon Milleret-Godet, cette féérie de particules lumineuses porte un nom poétique – Laniakea – qui, dans la langue hawaïenne, signifie « horizon céleste immense ». Planté sur la pelouse au centre de la place, un champ d’un millier de sphères lumineuses de hauteurs différentes crée l’impression d’une anarchie d’étoiles aux reflets changeants. . Crédit photo : Muriel Chaulet
Les Anooki sont d’espiègles inuits au graphisme simple et charmant. Ces deux adorables personnages issus du monde polaire ont été créés, à l’origine, pour la réalisation du logo de la société de design Inook co-fondée par David Passegand et par la designeuse Moetu Batlle. A l’occasion de la fête des Lumières, ils se mettent en scène dans un show visuel irrésistible sur la façade de l’opéra de Lyon. Le spectacle est tout simplement envoûtant : Les Anooki utilisent les arcades, les corniches et les fenêtres de l’opéra pour y faire moult cabrioles et déclencher toutes sortes d’effets trompe-l’?il. . Crédit photo : Dimier pour la ville de Lyon
Place des Jacobins, voyage vers la douceur des rêves de l’enfance et des boîtes à musique. La fontaine des Jacobins, tout de marbre sculptée, devient, pour quelques jours, le pied travaillé d’une veilleuse géante. L’abat-jour bleu nuit orné de motifs enfantins qui éclaire la place crée un intrigant effet de grossissement.. . Co-Production Christophe Mayer – Digiplay Studio. Crédit photo : Muriel Chaulet
Ambiance des Mille et Une Nuits place de la Bourse avec la lampe d’Aladin. D’une hauteur de 7 mètres, la lampe tout droit sortie des contes orientaux envoûte pour quelques jours la ville de Lyon de sa magie. Est-elle habitée du génie de ses deux créateurs, Romuald Moreau et de Claude Dallu ?. Crédit photo : Dimier pour la ville de Lyon
Dans les cours de l’Hôtel de Ville, le vent souffle d’un air inhabituel. Virevoltant dans de hauts monolithes transparents, des plumes portées par un souffle léger matérialisent l’idée du vent. Celle d’un vent léger et apaisant qui accompagne les jeux d’éclairages de l’un des bâtiments les plus remarquables de la ville. . . Réalisation de Kimi Do, Wilfried Della Rosa, Thomas Mathieu.. Crédit photo : Dimier pour la ville de Lyon
Au bout du pont Morand, sur la place du maréchal Lyautey, la mise en scène est singulière. Pour créer la magie : des lampes de poche géantes ! Objet-outil sans poésie et produit en série, la lampe de poche se transforme en objet vintage géant, à la présence anachronique, sublimé par des éclairages aux multiples couleurs qui s’interpellent et se répondent . . . Réalisé par TILT, collectif d’artistes spécialisé dans l’éclairage de lieux culturels et événements artistiques.. Crédit photo : Muriel Chaulet
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